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« Au fin fond de l’Aubrac, Lucifèves a transformé le chocolat en produit de luxe de haut de gamme. Histoire d’une aventure inattendue et de tous points de vue exceptionnels, qui séduit quelques grands chefs étoilés de la région.

Il faut quitter le petit village de Saint-Côme d’Olt, sur les bords du Lot, puis enchaîner avec une succession de petites routes, au cœur de paysages époustouflants, de ces océans de verdures qui caractérisent le département de l’Aveyron. Puis prendre encore quelques chemins goudronnés, qui finissent par vous faire hésiter sur la destination réelle.

C’est au bout du bout de l’Aubrac, dans une vieille bâtisse dominant une large vallée que Laetitia Herri et Cédric Da Costa Faro ont mis en pause leur vie. Là, au milieu de nulle part, ils ont donné corps à un vieux projet, forcément lié à leur passion : faire du chocolat. Activité inattendue dans ce coin d’Aveyron, où les passions ont plutôt pour nom aligot, tripous, gâteau à la broche, etc… Activité qui porte désormais un nom : Lucifèves.

“Travailler le chocolat depuis la fève de cacao”

Comment le chocolat de l’Aubrac a conquis les tables étoilées

 

Le chocolat voulu par Laetitia et Cédric est si peaufiné, si recherché, qu’il vient de leur valoir la médaille d’or au Prix Epicure au Gourmet Sélection, le Salon de l’épicerie fine et de la gastronomie, qui s’est tenu début juin à Paris. “Nous avons choisi de nous installer sur cette région de l’Aubrac car ça correspond à ce que l’on recherchait : un lieu qui s’adapte bien à nos projets, à savoir une ferme isolée”, explique Laetitia, ancien professeur de lettres, originaire du Gard

C’est Cédric, qui travaille alors à Genève dans le conseil informatique pour des multinationales, qui lance l’aventure du chocolat. “C’est une passion”, lance-t-il. Son alchimie à lui ? “Travailler le chocolat depuis la fève de cacao” et le désir de “vivre le monde du négoce autrement en privilégiant une filière cacao” respectueuse des hommes et des terroirs”….

Merci @midilibre et Karim Maoudjat